Sargassum collection at Marie-Galante : July 2019

Map #1 : showing location of Marie-Galante and Capesterre city in Guadeloupe archipelago

Sargassum arrivals in late July 2019 have always been very common on the east coast of Marie-Galante island. The town of Capesterre is the most impacted by stranding, stagnation and decomposition, due to its direct exposure to Atlantic ocean currents and the trade winds. The coral reef located 500m from the coast line complicates water flow. The shallow waters surrounding the urban coastal strip [see map #1 & #2] remain warm with little cooling by the oceanic masses that are difficult to pass through the coral-drawn channels. The most favourable periods renew water masses of this lagoon intervene during strong swell, where there is large quantity of water penetrate by overflow (breaking waves).

Map #2 : Showing 7-day average location of detected rafts of sargassum in the western tropical Atlantic

These conditions give waters that are often poorly oxygenated and sensitive to pollution. The presence of a large quantity of organic matter promotes anoxic decomposition (fermentation) and the production of toxic gases such as hydrogen sulphide (H2S), ammonia (NH3) or Thiols. Rainwater discharges and the malfunctioning of the water treatment plants cause eutrophication characterized by the presence of numerous green algae and seasonal pollution. In the case of sargassum stranding, it is essential to quickly collect dead algae in order to limit the risk of atmospheric and aquatic pollution and to avoid exposing the population to H2S or NH3 levels, which is higher than the sub-chronic exposure threshold respectively of 0.02 ppm for H2S and 0.71 ppm for NH3 [HCSP 08/06/2018 ] for more than 15 to 30 days.

This pickup of algae, although important and urgent, can not be done in bad conditions do anything and without respect the rules. On July 24th, 2019 we had worrying example of bad practices that are going on (see picture 1 and picture 2)

  • lack of delimitation of the work area
  • lack of signalling of associated risks
  • use of unsuitable machinery in hazardous conditions
  • Poor choice of pickup locations, etc.

TCGNRG can contribute to the implementation of collection procedures respectful of natural sites, environmental conditions, safety and public and workers health. Do not hesitate to contact our services

contact@tcgnrg.com

Sargasses sur la côte ouest de la Martinique

Illustration 1 : Données océanographiques et météorologiques du début juin 2019

Le 1 et le 2 juin 2019 des échouages de sargasses ont été observés sur la côte caraïbe de la Martinique (Fort-de-France, Schoelcher). Ce type d’échouage est rare, depuis 2011 et la sur-abondance de radeaux dérivant de sargasses dans l’Atlantique Nord et la mer des Caraïbes.

Chaque année un ou deux échouages sont observés sur cette côte de Fort-de-France au Prêcheur. Ils n’ont lieu qu’en cas de conditions océanographique et météorologique favorable.

La panne des Alizés ressentie après le passage d’une onde tropicale a favorisé l’action des courants marin de Sud-Ouest. Les bancs de sargasses remontent généralement vers le nord en longeant la côte caraïbe poussés par le vent d’Est et les courants marins. Ce dimanche 2 juin les algues pélagiques ont pu être piégées par les eaux peu profondeurs des criques et des baies.

En deux jours de présence, la décomposition des algues à obligé leur ramassage sur la petite crique artificialisée de Batelière à Schoelcher (200m x 500m), du fait d’émanation de di-oxyde de sulfure et d’ammoniac (SO2, NH3). Cette rapide décomposition peut évidement s’expliquer par l’age des radeaux qui se sont échoués. Mais aussi par les températures de l’eau (27.9-28.5°C) relativement élevé qui diminue les concentrations d’oxygène dissout dans l’eau de l’ordre de 1 à 2 mg par litre et donc la décomposition anoxique (c-a-d sans oxygène).

La qualité des eaux est un autre élément à prendre en compte. Seule la qualité pour la baignade est suivit en continue. La dernière carte, éditée par l’ARS, disponible de (voir illustration 2) indique pour la plage de la Batelière à une qualité ‘bonne’. Cette mesure est trompeuse car elle n’indique que la fréquence de la présence de certaines bactéries d’origine fécale mais pas la capacité de l’écosystème à résister à une pollution anthropique ou naturelle.

Illustration 2: Carte de la qualité des eaux de baignades Martinique 2018

Les eaux de ruissellement lié à cette onde tropicale (donner un nom) à dégrader la qualité de l’eau, sur le point biologique et physico-chimique, rendant la zone plus sensible à la présence de grande quantité d’organisme vivant.

Il est essentiel de tenir plus compte de la qualité des eaux de baignade dans la détermination des zones exposé au risque de pollution par décomposition des algues de type sargasse. Afin de mieux préparer les procédures de ramassage et les équipements nécessaires.

TCGNRG peut vous aider à concevoir de meilleurs cartes de risque de sur-concentration d’algue en fonction des conditions environnementales et de mieux adapter vos procédures de ramassage et de valorisation de la matière organique. N’hésitez pas à nous contacter

Publication sur l’analyse des concentrations d’ozone atmosphérique (03) et d’oxyde d’azote (NOx)

Carte des limite de  la zone d'étude de la pollution 03 NOx
Carte Zone d’étude (Plocoste et al. 2018)

TCGNRG a récemment publié en collaboration avec l’Université des Antilles un article sur la qualité de l’air dans le centre de l’archipel de la Guadeloupe.

Résumé court en français
Cet article présente une étude sur les concentrations d’ozone atmosphérique (O3), d’oxydes d’azote (NOx = NO + NO2) et de leur variabilité dans l’air ambiant sur trois sites d’un archipel en zone tropicale modérément urbanisé. Une analyse statistique a été effectuée sur un ensemble de cinq années de mesure (2008-2012) presque complète (> 80%). Il n’existe que peu d’études sur ces polluants et leur comportement saisonnier dans la zone Caraïbes, où les niveaux de pollution et la configuration des villes sont différents de ceux des mégapoles. Les analyses sont axées sur les variations de polluants à l’échelle du jour, de la semaine et de la saison, en utilisant des données horaires. Les observations montrent que les concentrations de NOx sont plus élevées pendant la saison des pluies, alors que les concentrations d’O3 sont plus élevées pendant la saison sèche. L’amplitudes des variations de l’ozone sont fortement influencées par les conditions météorologiques (température, rayonnement global et vitesse du vent) et les niveaux d’oxyde d’azote. Un effet dit « ozone week-end effect » a été détecté avec une amplitude maximale dans la ville, où l’activité anthropique est la plus faible pendant le week-end. En raison de la nature et de l’origine des polluants, les émissions de NOx présente une plus grande variabilité temporelle que l’O3. Nos résultats démontrent le besoin de mesurer en continue les composés organiques volatils (COV) afin de mieux quantifier leur contribution à la formation d’O3 dans un contexte insulaire où de nombreuses sources naturelles ont déjà été identifiées.

Répercussion de l’étude
L’analyse statistique des cinq années de mesure de concentrations de NOx et d’O3 à été réalisé pour une zone faiblement industrialisée de la région Caraïbes. La qualité de l’air respecte les normes de l’Organisation Mondiale de la Santé pour ces composants, leur distribution spatiale, les sources de pollution et le niveau d’industrialisation. Les observations montrent les mêmes comportements que ceux observés dans les mégapoles mais aussi un fort impact des conditions météorologiques et du trafic routier. Les comportements de O3 ne peuvent pas être entièrement expliqués sans tenir compte des COV. La localisation et le type des Stations de la Qualité de l’Air (AQS) devraient être reconsidérés pour améliorer la précision des mesures de concentration de polluant et mieux comprendre leurs comportements.

Où le trouver
L’article est disponible sur le site de l’éditeur Taylor & Francis
Pour plus d’information vous pouvez nous contacter sur : contact@tcgnrg.com

Brown seaweed bio-degradation goes up to decomposition sludge

The biodegradation of brown seaweed is a complex micro-biological process that is highly dependent on environmental conditions. Decomposition in a human activity area can be smelly and even become toxic depending on emissions of hydrogen sulfide, ammonia and mercaptan among others. Variations in force and direction of wind, atmospheric pressure at the sea level, air and water temperature can rapidly change the biogas concentrations for varying periods. The eolian transport can advect gases over long distances and intoxicate a large number of people.

This biodegradation which occurs most often in aquatic environment (or highly wet) can go through fermentation and putrefaction phases that modify water quality with more or less localized effects. In a port or semi-enclosed area with low water mass exchange variations of acidity and dissolved oxygen concentration can impact the biotop and remove all traces of life. It is therefore essential to monitor the evolution of water quality and degradation processes.

Vinaigrerie multi-purpose port
Picture of the multi-purpose port of La Vinaigrerie of Petit-Bourg, Guadeloupe, FWI, partially covered by  decomposition sludge of brown seaweed (Sargassum Fluitans)

TCGNRG can help you to manage these atmospheric and aquatic pollutions by monitoring, simulating and forcasting emission and propagation of those gas and associated waste. We also propose training in management and maintenance of port, beach and coastal water. Feel free to contact us!