Sciences en Langue Créole 2025

Fruit de la préoccupation de chercheurs, d’enseignant et de formateurs de
Martinique, Guadeloupe et Haïti
de contribuer à l’utilisation du créole dans les Sciences
une conférence dématérialisée (web-conférence) est organisée le
vendredi 24 octobre 2025 de 9h00 à 12h30
dans le domaine des risques naturels dans la Caraïbe sur
Le Changement Climatique
Il s’agit de la troisième année consécutive qu’une telle conférence est organisée
dans le cadre du Mois du Créole

Après la « Réduction des Risques Naturels en 20231  », et « L’eau de pluie, dans le contexte du changement climatique » la thématique abordée, pour cette nouvelle édition, est :

Chanjman Klimatik
(Le changement climatique)

Avec la participation et le parrainage de :

  • Thierry Césaire, Maître de Conférence à l’Université des Antilles, membre du GTSI
  • Emmanuel Gombauld dit « Manno » journaliste spécialiste du créole.

Il sera en charge de nous introduire à la physique quantique et aux sciences et technologies associées. Et ils aborderont avec nous la difficulté de traduire la science en créole.

Nous vous invitons nombreux à cette web-conférence le vendredi 24 octobre 2025 entre 9h00 et 12h15 (heure de Sainte-Lucie, Martinique, Guadeloupe, Haïti), et vous remercions de diffuser au plus grand nombre cette invitation aux créolophones et aux curieux de cette langue.


Les organisateurs 

Le programme de la demi-journée

En savoir plus

Le dossier de presse est disponible sur ce lien
Dossier de presse de la « Sciences en langue créole 2025 »

Comment se connecter ?

Lien Zoom : https://us02web.zoom.us/j/85760250694?pwd=WnJXre3vaViMG8C8o34OiX2RoV7JwY.1

La connexion sera ouverte à partir de 8 h 45 (heure de Port-au-Prince, UTC-4).

Lien ZOOM

Live YOUTUBE

En plus des conférenciers initiaux
MICHEL DEGRAFF, spécialiste de la langue créole, Professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT)
Va nous honorer de sa présence le vendredi 24 octobre 2025 lors de la conférence « Lasyans an Kréyòl ».

Spécialiste de renommée mondiale, membre fondateur de l’Académie créole haïtienne et professeur au MIT depuis 28 ans, Michel DeGraff nous expliquera comment il perçoit le rôle du créole dans les sciences et comment la langue créole est un élément clé pour accéder à la recherche et à l’enseignement scientifiques.

Dépression et poussière du Sahara du 27/07 au 28/07

Depuis deux jours une zone dépressionnaire et une couche de sable (poussière) du Sahara interagissent dans une danse harmonieuse.

Image satellite de Goes16 pour le 27 juillet à 18h00 UTC
source : https://www.star.nesdis.noaa.gov/GOES/sector.php?sat=G16&sector=taw
Prévision de la quantité totale de poussière du Sahara dans la colonne d’air du modèle SKIRON pour le 27 juillet à 18h00 UTC
source : https://forecast.uoa.gr/en/forecast-maps/dust/north-atlantic

La poussière limite le développement des structures nuageuses de la zone dépressionnaire et de ses mouvements convectifs, avec une désagrégation progressive visible sur l’animation. La dépression elle favorise le transport de la couche de poussière vers l’Amérique du Nord.

La présence de poussière du Sahara dans l’atmosphère de l’Atlantique nord à de nombreux effets négatifs sur la santé, en particulier en diminuant la qualité de l’air avec la présence de particules fines et de bactéries. Elle impacte aussi l’environnement avec un effet de serre fort qui favorise les vagues de chaleur et un assèchement de l’air qui modifie la fréquence et la quantité de pluie.

À contrario la présence des particules modifie la dynamique atmosphérique en particulier la cyclogenèse. Dans une atmosphère surchargée de poussière, la convection est limitée voir stoppée, les cyclones ont des conditions moins favorables pour se former.

La présence en grande quantité de poussière du Sahara modifie notre compréhension de la météorologie dans l’Atlantique nord mais aussi du climat actuel et avenir. Les années avec de grandes concentrations de sable du Sahara perturbent notre perception du changement climatique.

Animation d’images satellite de Goes13 du mercredi 27 au jeudi 28 juillet 2022

Journée Nationale de la Qualité de l’Air (18/09/2019)

La France célèbre sa journée nationale de la qualité de l’air le 18 septembre sous l’égide du Ministère de la Transition Écologique et Solidaire.

La qualité de l’air à un effet immédiat sur la santé pour au moins trois éléments essentiels :

  • nous vivons en permanence dans l’atmosphère, à part de courts passages dans de milieux liquide, entre 0 et 15 km au-dessus de la surface de l’eau (couche limite atmosphérique), notre peau et la plus part de nos muqueuses sont en contact permanente avec l’air et ces composés
  • nous devons inhaler au moins 10 à 30 mille litre d’air par jour pour produire l’énergie nécessaire à la vie à l’aide de l’oxygène disponible
  • la forte concentration et diversité de particules fines et de molécules en suspension dans l’air composé d’azote (78 %), d’oxygène (21 %) et autres gaz
Description de la Couche Limite Atmosphérique

Les activités humaines (utilisation de pesticide, combustion de matière fossile et organique), géologique (volcanisme), météorologique (brume de sable) et biologique (fermentation d’algues tassées humides) entre autre, peuvent perturber les concentrations de l’atmosphère et donc sa qualité sur des périodes plus ou moins longue.

Afin d’évaluer qualitative et quantitativement la qualité de l’air dans lequel nous nous déplaçons, et nous respirons des indices ont été mises en place.
Il repose sur la détermination d’une valeur ou d’une couleur indiquant la qualité par rapport à un air de qualité normale ou le risque lié à des particules ou des molécules particulière.
Devant le nombre considérable de particule, les indices regroupent plusieurs voir la totalité polluants.
L’indice atmosphérique (indice ATMO) utilisé en France tient compte de l’Ozone (O3), le Dioxyde de Soufre (SO2), Dioxyde d’Azote NO2 et le PM10 (particule allant jusqu’à 10 micromètre de diamètre). Les évolutions futures de l’indice prévoir l’utilisation des PM25.

Valeur de concentration des polluants utilisé pour calculer l’indice ATMO

L’information de la qualité de l’air doit être corrélée avec nos comportements.
Placé dans un bac a ordure tout être conscience va chercher à s’en extraire rapidement sauf mission particulière.
Une atmosphère de mauvaise qualité doit être évitée.
Il est donc regrettable qu’avec l’information sur les indices atmosphérique ne soit pas clairement demandé au personne d’éviter les comportements à risque immédiats comme les panaches de fumé des cuissons à l’étouffé au charbon de bois (fortement producteur de particules fine) ou courir le long des routes et autoroutes en fin de journée pendant les fortes affluences.
Parler de situations pas assez palpables (cad pas visible ou trop éloignées) ne permet pas la conceptualisation de la pollution, rend la notion trop abstraite et ne permet pas l’acceptation de comportement fortement impactant sur les modes de vie et l’économie. Mais assure une vie meilleure plus en santé, plus apaisé et moins violente.

L’information, surtout celle travaillée comme les indices, veut dire quelques que chose et doit être comprise et acceptée. TCGNRG participe à cette compréhension et cette prise de conscience à l’aide de formations adaptées, de conseils et de modélisations atmosphérique et de comportement humain, n’hésitez pas à nous consulter pour plus d’information.

Indice atmosphérique à l’échelle mondiale : https://waqi.info/fr/