Issue de la préoccupation de chercheurs de Martinique, Guadeloupe et Haïti de contribuer à l’enseignement et au développement des Sciences en Langue Créole vendredi 25 octobre 2024 de 9h30 à 12h00 une conférence sous forme dématérialisée (web-conférence) dans le domaine des risques naturels dans la Caraïbe vous est proposée, pour la deuxième année consécutive dans le cadre du Mois du Créole et trois jours avant la Journée Internationale des langues Créoles
(L’eau de pluie, dans le contexte du changement climatique)
Avec la participation spéciale de :
Aïda Diongue-Niang(Sénégal), docteure ès sciences de l’atmosphère, météorologue et vice-présidente du Groupe de travail numéro I du GIEC pour le septième cycle d’évaluation.
Raphaël Confiant (Martinique), Professeur Émérite en langue et culture régionale, écrivain de renommée internationale, traducteur et défenseur de la langue créole, militant pour l’enseignement des sciences en créole et en particulier l’astronomie.
La Dr. Diongue-Niang nous parlera des pluies et des inondations dans l’Afrique de l’Ouest en relation avec le changement climatique. Le Pr. Confiant aura une carte blanche pour nous expliquer sa vision de la science en créole.
Les sept autres orateurs aborderont les problématiques des pluies de leurs observations, leurs mesures, leurs usages, leur cycle, leurs conséquences en zone tropicale insulaire et la vulgarisation de leurs risques. Les questions des participants nous permettront de nous assurer que les subtilités et la poétique du créole facilitent la transmission des savoirs et l’acquisition des notions.
Nous vous invitons nombreux à cette web-conférence le vendredi 25 octobre 2024 entre 9h30 et 12h00, (heure de Martinique, Guadeloupe, Haïti), et vous remercions de bien vouloir diffuser le plus largement cette invitation aux créolophones et aux curieux de cette langue.
Le mardi 14 novembre 2023 à 14h15 s’est tenu la réunion plénière de lancement de la COP Régionale (Conférence des Parties Régionale) à l’espace régionale du Raizet. TCGNRG y était et vous livre sa lecture des échanges et de ce nouveau dispositif pour la planification écologique.
Selon le site Internet du Ministère de l’écologie la COP Régionale vise à « […] à décliner région par région, à l’échelle de l’action concrète, ces objectifs nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre, de biodiversité, de préservation des ressources ,e d’économie circulaire et d’adaptation. »1
Les parties concernées sont « […] les collectivités d’une part, mais aussi les entreprises, les associations et les fédérations professionnelles. »1
Le calendrier prévisionnel des COP Régionales prévoit : « […] Cet hiver (décembre en Guadeloupe) : établissement d’un diagnostic partagé et co-construit avec les collectivités territoriales; Au printemps 2024 (mars-avril en Guadeloupe) : co-construction avec tous les acteurs des leviers d’action; À l’été 2024 (juin-juillet en Guadeloupe) : pour chaque COP, finalisation des feuilles de route pour l’horizon 2030, au sein du territoire. »1
L’invitation conjointe de la préfecture et de la Région Guadeloupe du 10 novembre 2023
appelle à « […] (aujourd’hui) de construire une stratégie avec les acteurs de terrain pour élaborer un projet de territoire qui contribue aux objectifs nationaux de transition écologique » au travers de la réunion de lancement de la planification écologique sur le territoire.
En organisant la plénière de lancement, le 14 novembre la Guadeloupe est la seconde région française à lancer sa COP après la région Grand Est et la première région ultrapériphérique. La Guadeloupe se veut donc à la tête des régions pour la planification écologique alors même que les transports en commun y sont très peu développés, que le recyclage est quasi inexistant et que l’état des milieux aquatiques est dramatique à la fois chimiquement et écologiquement. Il faut espérer que l’énergie mise pour embrasser ce nouveau dispositif permettra de provoquer un véritable changement et non des prises de décisions anachroniques d’une région en voie de développement appliquant la grille de lecture de l’ancienne 6ème puissance mondiale.
Déroulement de la plénière de lancement
Après les propos introductifs de la Préfecture, du Conseil Régional, du Conseil Départemental, de l’association des Maires et du ministre en charge de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires et en charge de la territorialisation de la planification écologique (message vidéo enregistré), trois présentations ont été faites pour introduire le contexte climatique et écologique de la Guadeloupe :
La première présentation était celle d’un enseignant-chercheur de l’Université des Antilles sur le climat de la Guadeloupe. Malheureusement la présentation était plus focalisée sur les travaux effectués par son groupe de recherche que sur l’état des connaissances du climat de la Guadeloupe. Cela est sans aucun doute lié aux sous dotations pour la recherche, en particulier les sujet sur le changement climatique, accordées à l’Université des Antilles.
La seconde présentation a été celle de l’ADEME Guadeloupe sur les enjeux du changement climatique et la réduction des gaz à effet de serre. Malheureusement cette présentation reposait sur une définition politique des usages des biofuels et non physique ou climatique. Le passage aux biofuels de la centrale thermique de Jarry va permettre de considérer grâce à la définition politique des énergies renouvelables que le réseau électrique de la Guadeloupe sera d’ici à 2024-2026 à 100 % à base d’énergies renouvelables. Dans la réalité, cette centrale thermique et celle du Moule (bagasse/bois/charbon) repose sur des énergies fossiles et non renouvelables. Ces deux centrales n’ont donc physiquement (c’est-à-dire climatiquement) rien de vert. L’ADEME Guadeloupe considère que le principal défi sera le transport, ce qui est vrai, mais en proposition la problématique du réseau électrique et de la production d’électricité n’est pas réglée. Les questions et commentaires du public sur la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie et la place accordée à la Géothermie ont montré la non-acceptation de la trajectoire énergétique proposée par la Région Guadeloupe. La question de l’énergie ne fait pas consensus au sein de la population et est encore loin d’être climatiquement vertueuse.
La troisième présentation sur l’état de la biodiversité de la Guadeloupe a été effectuée par la présidente du conseil d’administration de l’office français de la biodiversité. Cette dernière tarde à s’imposer comme référence scientifique sur la biodiversité en Guadeloupe et cela malgré ses titres universitaires. De nombreuses questions et commentaires ont, aussi pour ce sujet, montré la non-acceptation de la population de la gestion actuelle du territoire et en particulier de sa biodiversité.
Les nombreuses tensions durant cette séquence d’introduction laissent penser que les conditions ne sont pas réunies pour des échanges apaisés sur les deux problématiques que sont le climat et la biodiversité à la fois du côté de la société civile qui dénonce un refus de démocratie et des élus de la majorité régionale qui acceptent mal les commentaires et les reproches. La récente mise à jour de la PPE et du SRDEII l’ont montré, en laissant un fort ressenti de la société civile qui s’était mobilisée.
Les propositions faites par la DEAL Guadeloupe prévoient que la COP Régionale fonctionnera avec six groupes thématiques qui devront travailler sur les six thématiques de France Nation Verte, c’est-à-dire mieux se loger, mieux se déplacer, mieux protéger nos écosystèmes, mieux produire, mieux se nourrir, mieux consommer. Un dernier groupe sera chargé de la synthèse. La COP régionale devra proposer une planification régionale pour répondre aux engagements nationaux. Une liste de leviers d’action devra donc être proposée, dont 52 ont déjà été identifiés par France Nation Verte (voir des éléments de cette liste en fin de document), pour résoudre les cinq défis environnementaux que sont l’atténuation, l’adaptation, la biodiversité, la gestion des ressources et la santé à l’horizon 2030.
La principale question que l’on peut se poser et de savoir si cette démarche a une chance de proposer une direction cohérente avec les réalités physiques de l’archipel de la Guadeloupe et lui permettre de se développer tout en prenant sa part de responsabilité pour la réduction des gaz à effet de serre et de la protection de la biodiversité (mondiale).
Notre analyse de la situation
Trois éléments peuvent laisser penser que les chances que cette nouvelle démarche va conduire à une impasse, une perte de temps et une déstabilisation de la gouvernance de la région Guadeloupe.
Le premier élément est l’expérience de la convention citoyenne pour le climat. 150 citoyens tirés au sort plein de bonne volonté qui après plus de neuf (9) mois de travail ont fait des propositions pleines de bon sens, mais qui n’allaient pas dans le sens du pouvoir et ont donc été rejetées dans leur très grande majorité dans les limbes de l’histoire (90 %). Cela en ne laissant même pas la possibilité au Parlement de discuter ces propositions. Personne ne peut nier que le bottom-up (gouvernance du bas vers le haut) ne fonctionne plus en République Française en particulier depuis le 23 avril 2017. Le choix de proposer la mise en place de COP Régionales repose sur la même démarche que la convention citoyenne pour le climat : une décision up-bottom (gouvernance du haut vers le bas) imposée et non préalablement discuté. Les conditions de vie toujours impactées par les variations du climat et le niveau de connaissance étant les mêmes quand 2019 les chances que les propositions des COP Régionales soient les mêmes que celles de la convention citoyenne pour le climat sont grandes. Les propositions n’ont pas été acceptées en 2019 il n’y aucune raison qu’elles soient acceptées en 2024. Car même si elles sont déclinées au niveau régional elles auront les conséquences au niveau national avec une rupture avec le système capitaliste et le commerce à tout prix.
Le second élément qui laisse penser à une perte de temps est le calendrier proposé et les délais très courts. Proposer en moins de six (6) mois des pistes concrètes, réalistes et chiffrées de planification écologique pour un territoire archipélagique avec autant d’informations manquantes sur le climat actuel et futur est au mieux un doux rêve et au pire une non connaissance du territoire. Le manque récurrent de moyens au sein des services publics a conduit progressivement à une perte de compétences, de connaissances et de capacité d’agir. La situation actuelle avec des connaissances du territoire trop partielles et l’incapacité à proposer des simulations sur les conséquences économiques, politiques et sociales de décision de réduction d’émission de gaz à effet de serre et de protection de la biodiversité va pousser à travailler au doigt mouillé. Et donc à revenir fréquemment sur le sujet pour ajuster ce qui n’a pas pu être prévu ou correctement évalué. Le dispositif de la COP Régionale prévoit déjà une mise à jour annuelle.
Le troisième élément qui laisse penser à une déstabilisation de la région voire du pays Guadeloupe est l’absence de dialogue social apaisé. Les récents échanges entre les majorités du conseil Régional ou du conseil Départemental et la société civile, ne laissent que peu d’optimisme quant à l’acceptation de mesures de bon sens qui iraient contre les politiques actuelles mais permettraient de mieux protéger notre environnement et notre cadre de vie. En guise d’exemple, le citoyen curieux pour se référer aux révisions de la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE) et du Schéma Régional de Développement Économique, d’Innovation et d’Internationalisation (SRDEII).
Une planification écologique efficace et réaliste ne peut s’effectuer que par le biais d’une rupture de notre mode de fonctionnement engendrant des modifications profondes dans l’économie et la gouvernance politique. Le pouvoir politique actuel ne semble pas disposé à trop d’évolution voire de révolution écologique.
En conclusion
TCGNRG participera aux ateliers auxquels on lui autorise l’accès. Ceci pas dans le but de chercher les meilleures solutions au niveau régional pour la planification mais bien pour s’assurer que ce moment de démocratie ne soit pas volé à la société civile à l’aide de concepts scientifiques détournés telles que les notions floues d’énergies vertes et renouvelables.
Les solutions pour une transition lucide et juste existent déjà, on peut citer entre autres le développement massif de la Géothermie, les transports en commun gratuits, la réduction de la consommation de viande, la réduction des aliments transformés, le développement de l’agriculture vivrière basé sur l’agroforesterie et la permaculture, la mise en avant de styles vestimentaires plus en adéquation avec notre climat, la révision de la taxation pour favoriser le développement de production et de l’économie locale, le développement des pouvoirs de police locaux, etc.
Ces solutions ne sont que peu mises en application, car elles vont provoquer un changement important dans le fonctionnement de la société et des rapports de force. Les lobbys de l’ancien monde carbone est puissant et n’a aucune envie de perdre ses privilèges, les résultats de la convention citoyenne sur le climat en est la preuve.
Pour TCGNRG Jean-François Marc DORVILLE (jf.dorville@tcgnrg.com)
Depuis deux jours une zone dépressionnaire et une couche de sable (poussière) du Sahara interagissent dans une danse harmonieuse.
La poussière limite le développement des structures nuageuses de la zone dépressionnaire et de ses mouvements convectifs, avec une désagrégation progressive visible sur l’animation. La dépression elle favorise le transport de la couche de poussière vers l’Amérique du Nord.
La présence de poussière du Sahara dans l’atmosphère de l’Atlantique nord à de nombreux effets négatifs sur la santé, en particulier en diminuant la qualité de l’air avec la présence de particules fines et de bactéries. Elle impacte aussi l’environnement avec un effet de serre fort qui favorise les vagues de chaleur et un assèchement de l’air qui modifie la fréquence et la quantité de pluie.
À contrario la présence des particules modifie la dynamique atmosphérique en particulier la cyclogenèse. Dans une atmosphère surchargée de poussière, la convection est limitée voir stoppée, les cyclones ont des conditions moins favorables pour se former.
La présence en grande quantité de poussière du Sahara modifie notre compréhension de la météorologie dans l’Atlantique nord mais aussi du climat actuel et avenir. Les années avec de grandes concentrations de sable du Sahara perturbent notre perception du changement climatique.
23 mars Journée Mondiale de la Météorologie, le thème de cette année est “Early Warning and Early Action” (Alertes précoces et actions rapides).
La météorologie est une science observationnelle relativement récente. Les progrès techniques ont permis après la Seconde Guerre mondiale (1950) de rentrer dans une autre dimension à l’aide des capteurs à distance tel que les satellites et les capteurs communicants radio puis internet qui permettent d’observer la terre entière en temps réel. Les événements météorologiques peuvent être surveillé à distance depuis l’espace ou via des capteurs situés dans des zones inaccessibles.
Une seconde révolution, celle du numérique (1970) a permis de simuler numériquement, l’océan, l’atmosphère et le sol sur plusieurs jours très rapidement. Les prévisions numériques météorologiques sont disponibles chaque jour pour plusieurs semaines et donc d’alerter avant les événements extrêmes : vague de chaleur, tempête de neige et de sable, pluie diluvienne, ouragan, etc.
Malgré ces nouvelles capacités et leur amélioration constante nous restons démunies quant à la capacité à s’adapter aux événements extrêmes dont nous avant encore du mal définir rigoureusement les causes. La météorologie ne concerne pas les effets des risques mais bien leur origine : les aléas.
Les technologies comme dans bien d’autres sciences à tendance faire oublier que peu importante la taille ou la forme des informations et des données numériques, seule leur fiabilité compte et les personnes pour les analyser.
En cette journée mondiale TCGNRG vous invite à vous questionner sur les moyens humains disponibles dans votre région pour effectuer la veille des phénomènes météorologiques, vous comprendrez pourquoi les prévisions sont si peu précises et si souvent erronées.
L’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) a déclaré le 21 mars comme Journée Internationale des Forêts.
Affiche officielle de la Journée Internationale des Forêts
La forêt en tant que système écologique est à la base de la vie et détermine à la fois l’approvisionnement en eau, en ressources végétales et animales, mais aussi en énergie via le bois, le charbon et la tourbe pour certaines régions.
La forêt assure bien d’autres missions, en particulier en milieux extrêmes comme dans les zones tropicales à forte pluviométrie où la stabilité et des sols est sous leur entière responsabilité.
Peu d’espaces forestiers sont préservés de l’action des hommes, l’agriculture, le bûcheronnage et l’urbanisation constituent les menaces les plus visibles, mais l’utilisation généralisée de pesticides et autres produits chimiques fragiliser les composantes de ces systèmes et pousse à leur transformation.
L’arrivée de nouvelle espèce exotique constitue aussi un risque important, la mondialisation, la facilitation des transports de marchandises avec des passagers clandestins telle que les insectes et les escargots, l’envie de faire pousser des espèces végétales nouvelles perturbent les systèmes forestiers avec des effets plus ou moins graves et plus ou moins durables.
Climatiquement, le rôle de la forêt dans la captation du carbone atmosphérique est connu, mais son rôle sur pluviométrie l’est moins. L’évaporation au-dessus des zones forestières permet à une grande quantité de micro-organises présent sur les feuilles des arbres se retrouvent dans l’atmosphère et constituent autant de points de condensation pour la vapeur d’eau facilitant les précipitations. Une forêt a besoin d’eau pour se développer et en facilite la pluviométrie.
La forêt est un système complexe, elles ont toutes leur spécificité et leur unicité, sèche, humide, maritime. Pénétrer dans une forêt c’est pénétrer dans un univers complet qui mérite respect et protection comme les océans. Les forêts sont essentielles à notre vie sur cette planète.
Par cette journée internationale, posez-vous la question de la dernière fois où vous êtes allé en forêt. Si cela fait trop longtemps planifier une visite afin de vous reconnecter à la réalité biologique de notre planète et adapter nos habitudes de vie.
Les zones humides sont des zones essentielles pour la biodiversité et la disponibilité d’eau pour l’environnement. Trop souvent, en milieu tropical, ces zones sont confondues avec les zones de mangrove qui les composent. Mais elles sont bien plus étendues et possèdent de nombreuses nuances qui en font des zones trop peu connues et étudiées.
Capacité à maintenir à un certain taux à durer: la durabilité est un concept important développé ces trente dernières années, lorsque les limites de nos ressources ont été clairement identifiées (c-a-d, pétrole, minais, sable, eau douce).
#JamGreenDesal présente dans ce quatrième article la répartition de nos ressources en eau douce et l’impact de la vie moderne sur celles-ci. La situation actuelle avec le changement climatique et le réchauffement planétaire qui voie les pays européens qui connaître des températures plus élevées depuis la météorologie moderne cet été (UK 38.5°C, France 46°C), nous pousse à déterminer ce que sera notre eau douce le mois, la saison et le siècle prochain.
La durabilité de
votre approvisionnement en eau douce dépendra de nos utilisations et
de sa production. La désalinisation à l’aide d’énergie dite
vertes peut faire partie de la solution.
Une enquête est toujours en cours pour mieux comprendre la relation entre la Jamaïque et l’eau douce et comment les Jamaïcains consomment et gèrent leur eau douce . Si vous avez 5 minutes et que vous résidez ou avez résidé en Jamaïque, aidez-nous et répondez au sondage sur le lien.
Le
désalinisation est le processus qui permet d’éliminer la majeure
partie des minéraux dissous en excès dans l’eau salée (eau de mer,
eau souterraine ou lac salé). Plusieurs méthodes sont disponibles:
filtration (osmose inverse), thermique ou chimique.
Le Jamaican Green Desalination Project (Désalinisation Verte en Jamaïque) vise à concevoir une installation de dessalement adaptée alimentée par les énergies vertes disponibles en Jamaïque (vent, solaire et vague). Ce second poste présente les principes de base de la désalinisation. Toutes ces méthodes nécessitent de l’énergie pour séparer les minéraux (ex: NaCl, Mg (OH) 2, CaSO4, etc.) de l’eau (H2O).
Une enquête est toujours en cours pour mieux comprendre la relation entre la Jamaïque et l’eau douce. Si vous avez 5 minutes et que vous résidez ou avez résidé en Jamaïque, aidez-nous et répondez au sondage sur le lien
TCGNRG était à la première réunion de présentation du projet Explore: Développer une agriculture climato-intelligente, à Duclos, Petit-Bourg, Guadeloupe. Ce projet de collaboration scientifique entre l’Institut National de la recherche agronomique (INRA), Météo-France et l’Observatoire Régional de l’Énergie et du Climat (OREC) est particulièrement intéressant sur le papier. On peut malgré tout noter le grand nombre de mots-clés à la mode #SMART, #ChangementClimatique, #MultiÉchelle, #ClimatoAgriculture qui indiquent peut-être un projet trop ambitieux en rapport avec le nombre restreint de partenaires recherche et du personnel scientifiques et techniques impliqué.
Un objectif parmi d’autres est d’évaluer le risque du changement climatique (CC) sur l’agriculture de la Guadeloupe sur la base de projections de 4.5 et 8.5 du GIEC. Aspect économique et méthode d’agriculture seront surtout misent en évidence.
En ce qui concerne le changement climatique, le TCGNRG ne peut que mentionner que les aléas pouvant être modifiés par le CC ne sont pas bien définis . Supposer que les ouragans venteux et pluvieux sont de même nature ne permet pas de bien évaluer l’impact de l’aléa cyclonique sur la production agricole de la Guadeloupe. De même ne pas prendre en compte la direction des Ouragans et des tempêtes dans la projection CC ne permet pas de définir la fréquence de l’aléa à l’échelle des petites îles de la Caraïbe. La fréquence de l’aléa et la véritable évaluation du risque sont les faiblesses du projet sur la composante Climat.
Dans tous les cas le projet Explorer est à suivre il peut constituer une bonne référence pour les travaux futurs sur l’adaptation économique face au CC.
17 juin 2018, Journée Mondiale de la Lutte Contre la Sécheresse et la Désertification.
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Le climat mondial et ses variations modifient les apports en eau d’une région à l’aide de la pluviométrie et influencer les bilans hydriques entre autres par l’évapotranspiration. Mais à l’échelle d’une ville, d’une commune d’un quartier l’entretien des sols, des rivières, des lacs et de la végétation de surface est déterminant pour la captation de l’eau. Vos actions de tous les jours peuvent réduire de façon significative les effets des périodes de sécheresse à venir.
Le TCGNRG peut vous aidez à gérer vos environnements à ces échelles afin de limiter les effets des sécheresses et les dommages irréversibles dû au manque d’humidité (c-a-d désertification).